Lorsque les éruptions solaires sont importantes, il arrive qu’une partie des
particules éjectées du Soleil soient balayées par le vent solaire et arrivent au contact de notre atmosphère 2 ou 3 jours après. Elles sont alors canalisées par le champ magnétique terrestre près des pôles. Ces particules s’entrent choc avec les molécules de gaz de notre atmosphère terrestre et provoquent l’embrasement du ciel en libérant des photons.
Des aurores boréales et australes apparaissent alors dans les zones polaires Nord et Sud. Selon les gaz rencontrés lors de la collision, la coloration des aurores varie du jaune au violet mais la couleur verte est la plus fréquente.
Entre Octobre et Mars les nuits sont longues pour les hautes latitudes boréales.
Choisir de préférence une période de nouvelle Lune.
Surveiller également l’activité solaire, plus elles est intense, plus le flux de particules est balayé par le vent solaire.
Enfin, le côté météo est très aléatoire et change rapidement dans les Pays Nordiques, il faut persister au cours des nuits.
Au cours de ce dernier voyage AFA en Novembre 2017, nous étions en autonomie compète au refuge de Kerlinggarfjöll. Toutes mes images ont été réalisées avec mon Canon 5D MarkIII avec un objectif Sigma 15 mm f/2.8 et une sensibilité de 3200 ISO. Les temps de pose sont toujours inférieurs à 5 secondes pour « figer » le mouvement des aurores. Voici une petite séquence vidéo réalisée sous forme de timelapse pour mettre en évidence l’agitation des aurores polaires.
D’autres images réalisées en Novembre 2015 un peu plus au Nord au refuge de Hveravellir.